Ch.32: La Cité de Oplontis     

Oplontis et Plaine

L'éruption cataclysmique du Vésuve, en 79 de notre ère, ensevelit non seulement Pompéi et Herculanum, mais bien d'autres villes ou villages, moins célèbres, qui ont fait l'objet de fouilles dans ces derniers cents ans. Parmi ceux-ci, l'actuelle Torre Annunziata est probablement édifiée sur les vestiges de l'ancienne Oplontis, ceci est établi sur  les preuves portées d'une ancienne carte romaine, la Table de Peutinger, établie au 13e s. d'après un "itinéraire" romain du 4e siècle, et  sur ceci Oplontis est représentée, entre Pompéi et Herculanum, à l'emplacement même de la actuelle ville que l'on peut identifier avec l'actuelle Torre Annunziata. Sa représentation ne dénote pas la présence d'une ville ou cité tel que l'on peut imaginer sous forme d' une agglomération classique organisée en rues et quartiers avec une activité habituelle de vie; rien de tout ça, mais plutôt la présence d'une région faisant partie du Pagus suburbain de Pompéi, Colonie principale romaine.

Oplontis et Plaine

Au nom de cela, Pompéi avait la "Juridiction Administrative sur tout son territoire, qui était assez vaste: il allait des limites occidentales d'Herculanum, passant par les pentes du Vésuve , la zone nord puis Boscoreale, se dirigeant ensuite plus au nord vers Sarnum et Nuceria, puis descendant vers Stabiae sur la côte. En observant une carte actuelle, on note qu'en raison de sa position, Pompéi contrôlait toute la plaine à l'est du Vésuve jusqu'à la mer ; dans cette géographie particulière, se retrouvait Oplontis. C'était donc une zone suburbaine pompéienne, composé principalement de villas de loisirs de riches vacanciers romains, mais aussi de grandes villas rustiques, insérées dans une zone territoriale à prédominance agricole où l'exploitation de l'agriculture était le premier objectif. Cette zone autour de Pompéi était donc composée de Villas Riches d' Ozium et Villas Rustiques de travail. Les fouilles agricoles effectuées sur cette région particulière d'Oplontis n'ont jamais démontré avec certitude la présence ou l'existence de un centre résidentiel tel Cité classique, au de la des riches Villas dont nous avons preuve aujourd'hui.       Des fouilles ont été effectuées dans la région, et deux Villas y ont été mises a jour, dont la plus vaste, aurait appartenu à Poppée, seconde épouse de l'Empereur Néron. Il est très difficile  de dire avec certitude à qui appartenait cette villa. Ce qui est certain,  est que les propriétaires, étaient très riches et que c'était pour eux une "résidence secondaire".  La découverte d'une amphore portant l'inscription "Secundo Poppaea", c'est a dire envoyée à Secundo, affranchi de Poppée, a étayé l'hypothèse selon laquelle la Villa aurait appartenu à la "gents Poppeae".

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La présence de cette famille dans les environs est largement confir­mée par des inscriptions, des graffitis.. C'est pourquoi cette luxueuse demeure a été baptisé "villa de Poppée". Aucun texte d'auteur latin ne parle de cette Oplontis: on pense qu'il s'agissait d'un lieu de villé­giature en bord de mer où de riches propriétaires s'étaient fait construire de luxueuses villas au subourbe de Pompei et pres de la cité portuaire de Stabie. Les sondages archéologiques en cours, qui révèlent la présence de nombreux édifices romains, semblent confirmer cette hypothèse.
Le toponyme Oplontis est connu exclusivement de la Tabula Peutingeriana, où ce lieu est situé entre Pompéi et Herculanum, dans un point correspondant à l'actuelle Torre Annunziata. Plusieurs hypothèses ont été formulées sur cette dénomination, parmi  les quelles la plus   plausible semblerait cette  dérivant de "Opulentis", riche, toponyme qui aurait été  donné a cette  cité. C'était une agglomération de banlieue de taille moyenne, administrativement dépendante de Pompéi, détruite par l'éruption du 79 après JC. Par la suite, grâce à quelque ligne très sporadique reportée dans les textes les plus anciens, notamment de Strabon, la recherche a permis d'imaginer qu'il s'agissait sans doute d'une petite colonie composée de maisons en rangée de type populaire et de quelque villa de caractère plus noble, à ceci  doit être cité aussi un entrepôt situé juste à l'ouest de Pompéi sur la côte de la baie de Naples justement en correspondance de Oplontis.

Fouilles de Oplontis

 Fondé au 2e siècle av. JC, il est resté un centre commercial et résidentiel actif jusqu'à ce que l'éruption du Vésuve le détruise en 79 après JC. L'entrepôt est centré sur une impressionnante cour entourée d'une colonnade en pierre de deux étages avec des espaces commerciaux au rez-de-chaussée et des appartements au dessus. C'est le seul complexe de ce type connu de cette région. Ce lieux à été défini par la suite comme étant situé sur l'ancienne côte à environ deux mètres au-dessus du niveau de la mer et incluait probablement un quai ou un lieu d'amarrage. Oplontis était peut être une grande zone d'activités commerciales, très liée a Pompéi.
Les principales preuves archéologiques sont concentrées dans la zone située vers le centre nord de la ville actuelle, où se trouve l'entrée de la Villa di Poppea,  et la Villa B pas loin. Des découvertes sporadiques dans l'espace entre les deux maisons, cependant, documentent la présence d'une petite structure civique, probablement développé encore plus au nord, en direction de la côte, où l'urbanisation moderne représente un obstacle insurmontable pour la reconstruction du tissu ville. 

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Parmi d'autres découvertes dans la région de Torre Annunziata sont signalés des environnements Thermales près de la cote à  Punta Oncino, et une belle habitation de caractère riche, dont la propriété a été renvoyée à M. Crassus Frugius basée sur une inscription trouvée à Pompéi, pas loin de la Porte Herculanum, et encore une autre  villa pas loin, attribuée à Caius Slcullus sur la base d'un sceau ici trouvé.
Des premières recherches, positives, eurent lieu dans les années 1840, puis furent interrompues pendant plus d'un siècle, et cela par manque de fonds. En 1964, une deuxième série de fouilles ont partiellement mis à jour une partie de grande villa, à la quelle l'on a donné l'appellation de Poppée, par des citations retrouvées sur les lieux.
Les fouilles proprement dictes, ont commencé en 1974, lorsque le site a été accidentellement re-découvert lors de la construction d'un gymnase pour un collège local. En plus de déterrer une variété de bâtiments, les excavateurs ont trouvé environ 1200 bocaux d'expédition, des amphores, des articles industriels et ménagers, et les squelettes de 54 adultes et enfants qui sont morts dans l'éruption en attendant le sauvetage par mer, sans doute les navires de Plinius  venant de Misène, et plusieurs d'entre eux tenant encor leurs biens précieux.

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Villa A :  La Villa de Poppaea  Sabine

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La Villa est le monument principal du site d'Oplonti, un bâtiment résidentiel grandiose du milieu du 1er siècle avant JC, qui n'etait pas terminé en 79; les travaux pour l'agrandir étaient encore en cours à l'époque impériale. Au moment de sa découverte on lui donna le nom de Villa A, après avoir enregistré toutes les découvertes faites par les lettres qui suivirent, fut plus tard attribuée à Poppaea Sabina, deuxième épouse de Néron, faisait donc partie de l'héritage de la famille impériale.  Un graffiti sur un mur, représentant un personnage de la cour de Neron, et la présence du nom de Secundus, un agent de Poppée, sur une amphore de vin, et sur le fond d' une assiette en ceramique, sont l'hypothèse d'appartenance, par les plus partagée, que la villa faisait partie des actifs immobiliers de la femme de Néron, Poppée, dont la mort en 68 après JC, par consequent "damnatio memoriae" et le démembrement de la propriété, serait passée entre les mains d'un nouveau propriétaire, l'architecte des travaux de réinstallation en cours dans secteur de la piscine (14) au moment de l'éruption. Une interprétation symbolique complexe du programme de peinture décorative II Style a plutôt conduit la recherche à identifier le propriétaire de la villa et le client de sa décoration dans le fils de l'un des treize "propretorium connexes" qui ont partagé avec Pompeo la victoire sur les pirates: M. Pupius Piso Frugi Calpurnianus, consul en 61 av. JC.  Sans aucun doute, c'était le nouveau propriétaire après la mort de la famille impériale. 

Plan Villa de Poppée à Oplontis
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La villa ne présente pas le plan-type de la "domus romaine" , même si on en retrouve des éléments,  mais plusieurs zones, aux fonctions bien définies, correspondant entre elles par des couloirs. Des péristyles semblent entourer complètement la maison, et des jardins au nord et au sud ajoutent à l'élégance de l'ensemble; une piscine de taille olympique, récemment mise à jour, suffit à en dire le luxe.
Le plan de la Villa est très articulé et même aujourd'hui pas complètement exploré quand il est encore enterré à moitié, il est divisé en quatre parties selon les points cardinaux. Dans la partie nord, il y a un grand jardin dans lequel plusieurs sculptures de marbre ont été trouvées et il a été possible de reconstruire les moulages de racines de grands arbres, probablement des oliviers et des oléandres. Dans la zone sud se trouve un second jardin entouré d'une colonnade sur trois côtés: on y a planté aujourd'hui des lauriers, qui auraient été présents au moment de l'éruption.
Dans l'ouest il y a le hall d'entrée avec un Compluvium qui recueillent l'eau de pluie: les décorations sont « le style Pompéi », ce qui signifie qu'il est très utilisé la technique du trompe-l'œil pour représenter l'architecture et colonnades. Le Triclinium, dans la région où il y avait sans doute la cantine, est orné d'une mosaïque avec des figures en forme de losange alors que dans le reste de la pièce se trouvent des fresques représentant des piliers dorés ornés de l'escalade: parmi eux, une jolie nature morte représentant un panier de figues.

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Suivie de deux salles: une ouverture vers la mer avec une seule paroi de fresques avec des représentations d'un sanctuaire d'Apollo, paons et des masques de théâtre, tandis que dans la deuxième, plus grande, sont représentés un panier de fruits couverte d'un voile semi transparent, une tasse de verre contenant des grenades, un gâteau reposant sur un support et un masque théâtral. Ensuite, il y a la zone de baignade avec caldarium avec des murs ornés de fresques représentant le mythe d'Hercule dans le jardin de la Esperides et Tepidarium où les fresques sont en arrière-plan noir ou rouge foncé.
Dans la partie orientale de la villa, il y a deux pièces proches l'une de l'autre: dans la première, il n'y a pas de peintures, tandis que la seconde chambre a de belles décorations. Puis il y a une pièce sans fresques avec des murs en blanc, rouge, jaune et noir réservés aux invités, et une petite pièce décorée de théories de plantes, de fontaines et d'oiseaux. Enfin, dans la villa il y a une grande piscine de 61 mètres de long et 17 mètres de large, pavée de cocciopesto (terre cuite et la chaux)  et où se trouvait un véritable Eden avec des platanes, des lauriers-roses et des citrons. En plus de la division des zones de la propriété, il est facile de reconnaître deux quartiers,  que dans la partie orientale de la piscine, une très grande aile semble être réservée pour la partie Rustique, c'est-à-dire pour desservir et réserver des zones. Le quartier de ouest, cependant, était clairement destiné à la vie des propriétaires, avec des salles de réception et un système thermique.

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Cette aile, qui s'étend sous la rue actuelle, n'est pas entièrement dé­gagée, de même que la façade sud, et on ignore encore de quel côté se faisait l'en­trée : par l'atrium, de façon traditionnelle, ou par le salon nord, comme peut le lais­ser supposer son aspect imposant.
La villa comportait un sous-sol et un étage, généralement réservé au logement des domestiques,  l'escalier y menant est encore visi­ble. Une villa, chez les Romains de l'antiquité, ne désigne pas, comme de nos jours, une demeure cossue, mais l'ensemble d'un domaine agricole où le propriétaire pouvait ou non posséder une demeure de luxe et de plaisance.
Contrairement aux demeures de Pompéi, cette villa possède un vaste ensemble de peintures murales encore à leur place d'origine, d'où son intérêt. Les peintures sont toujours liées à l'architecture et à la fonction du lieu. La plupart sont du "second style" pompéien et par leurs perspectives semblent agrandir les pièces. Des motifs décoratifs, tel le paon, les masques d'acteurs, les paniers de fruits, se retrouvent dans plusieurs pièces, laissant supposer une composition globale de la dé­coration.

Plan du Quartier Atrium de la villa de Poppée à Oplontis
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Atrium ( 1 )
L'Atrium est le lieu d'entrée de la villa. A l'origine s'ouvrait l'espace utilisé comme entrée principale. La véritable entrée se trouvait au sud ; un canal artificiel se trouve aujourd'hui à cet endroit. Il s'agit d'une dérivation du fleuve Sarno, assez récemment créée et utilisée pour l'alimentation en eau des moulins de Torre Annunziata. Le magnifique salon, avec son toit ouvert (compluvium)* en correspondance avec un bassin (impluvium)* de récolte de l'eau de pluie placé au centre du pavement, entièrement pavé de mosaïque*, est décoré de fresques monumentales en IIème style* pompéien ; d'une extrême finesse, elles ont probablement été réalisées par l'atelier qui, à la même époque (environ du Ie siècle avant J.-C.) avait travaillé à Boscoreale. Le réalisme de ces décorations, qui créent parfaitement l'illusion de repousser les parois, est bien visible dans les structures architecturales ; avec des colonnes, de hauts podiums avec des degrés d'accès, de fausses portes avec des éléments métalliques, finement décorées, la torche déposée sur les marches ou les têtes dans des éléments circulaires (imagines clipeatae), en haut, sur le mur ouest.

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Cuisine ( 2 )

Un large comptoir en maçonnerie avec un plan recouvert de briques se dresse sur le côté nord du plus grand espace de service ; les aliments y étaient cuisinés dans des casseroles en terre cuite ou en bronze, posées sur des pièces de soutien en fer sous lesquelles le feu couvait. Audessous, de petits compartiments avec des ouvertures en forme de demi-lune où l'on rangeait la réserve de bois. Le long du côté orienté à l'est, un bassin circulaire posé dans le sol accueillait le flux des déchets liquides. Au sud, un soupente où l'on suppose que se trouvait une pièce destinée au logement des domestiques et à laquelle on accédait par une échelle située dans un lieu contigu.

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Les Thermes Privées  ( 3-4 )

Comme d'autres lieux de résidence de personnages issus de milieux sociaux assez élevés, la villa de Poppée possédait une installation thermale particulière, avec tous les lieux et les aménagements qui en font généralement partie. On retrouve dans le calidarium - ou caldarium - (salle de bain chauffée avec de l'air chaud) de la villa de Poppée les éléments caractéristiques de ce type de lieux, les tegulae mammatae, des plaques en terre cuite éloignées de la paroi grâce à la présence de saillies dans les angles, et les suspensurae, de petites colonnes creusées en terre cuite ou des piliers en brique sur lesquels reposait le pavement. Ces solutions permettaient à l'air chaud de circuler le long des parois et sous le pavement tout en maintenant dans la pièce une température presque constante. Le décor mural appartient à la peinture de qu'il est convenu d'appeler le IIIe style* pompéien ; on y constate l'apparition d'éléments du réalisme, ici de fines colonnes soutenant des architraves *, au milieu de la paroi, et de légères structures architecturales, purement décoratives, dans le haut ; entre celles-ci, des pans de paysage ou des figures humaines ou encore de grands tableaux, généralement des copies reproduisant des originaux de la tradition grecque : au centre de la paroi, un tableau évoquant le mythe d'hercule * dans le jardin des Hespérides*. Dans tous les lieux thermaux, qu'ils soient publics ou privés, le tepidarium jouxtait le caldarium. Un lieu chauffé, mais contrairement au précédent, avec de l'air tiède : on ne retrouve en effet dans cette pièce aucune tegulae mammatae sur les parois mais les suspensurae sont visibles sous le pavement, au travers d'une grille métallique ; elles étaient construites à l'aide de petits piliers en brique. Les fresques, sur fond noir dans le bas, rouge foncé dans la partie médiane, sont du IVe style* pompéien avec la prédominance d'un goût pictural exclusivement décoratif ; sur la partie intermédiaire de la paroi de grands panneaux avec en leur centre de petits tableaux représentant des oiseaux mangeant des fruits, et dans le haut de la paroi, de fines structures architecturales schématisées : le réalisme illusionniste du IIe style* a ici totalement disparu car il s'agit de compositions inspirées de l'imaginaire bien que recourant à des éléments de l'architecture réelle.

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Salon occidental ( 5 )
Ce lieu est incontestablement l'un de ceux qui, compte tenu de ses dimensions et grâce à la fresque murale décorant la seule paroi retrouvée, permet de saisir la nature du luxe et la majesté de la résidence d'oplontis. Ce grand salon servait vraisemblablement de salle à manger, s'ouvrant au sud sur une vue de la mer au travers, comme on peut aisément l'imaginer, d'une grande porte et d'une fenêtre dont on découvre aujourd'hui le moulage. Le visiteur pourra surtout admirer la magnifique décoration picturale, également du IIe style*, avec un réalisme illusionniste que l'on doit à la représentation d'un sanctuaire d'apollon, divinité symbolisée par un trépied delphique placé, entre des arbres et des buissons, derrière une porte architravée * et une grille, s'ouvrant entre deux très hautes colonnes campant sur un podium. Dans cette grande fresque, inspirée du style hellénistique baroque, de décors et de scénographies théâtrales qu'évoquent les colonnades en perspective sur les cotés, on relèvera quelques détails de grande finesse : par exemple, les paons ou les masques de théâtre, en parfaite harmonie avec l'ensemble de la structure décorative.

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Triclinium ( 6 )
 Il s'agissait là de la salle à manger, généralement utilisée à cette fin, le long des murs de laquelle étaient disposés les lits du triclinium sur lesquels les convives se restauraient en position allongée ; la table accueillant les mets était dressée au centre de la salle, en correspondance avec une mosaïque à losanges polychromes. La décoration murale de cette pièce appartient encore au IIe style* ; dans le bas on découvre un podium sur lequel se dressent des colonnes en marbre de couleur ou décorées de sarments métalliques. Au centre des cotés est et ouest, une porte, au-delà de laquelle on aperçoit de petits temples circulaires terminant comme en cuspide*, avec à l'intérieur, des statues de divinités féminines et des colonnades en perspective, semblables à celles que l'on retrouve dans le salon 5. Sur la paroi nord, après une grille, une colonne haute soutient une statue de divinité féminine, dans un jardin. Sur cette paroi particulièrement intéressante, un motif décoratif représentant un panier rempli de figues ; un motif décoratif naturaliste que l'artiste a reproduit avec un soin particulier, sous un arc, en haut à droite.

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Cubiculum ( 7 )
Dans cette petite chambre, les lits étaient disposés sur les côtés est et nord, dans des espaces spécifiques en forme de niche, surmontés d'une voûte ; plus tard, un lieu de passage fut aménagé dans la paroi du fond. Les moulages de la porte et particulièrement ceux de la fenêtre, à demi ouverte au moment de l'éruption, sont très intéressants. Les fresques appartenant au IIe style* ressemblent beaucoup à celles de l'atrium 5: la décoration est ici aussi réalisée avec des structures architecturales en trompe-l'oeil, mais moins imposantes et dans des proportions plus réduites, adaptées à la taille des lieux. Dans les niches, les voûtes encadrées par des corniches en stuc étaient décorées avec un motif à caissons; des scènes de paysages ornaient les lunettes.

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Portic de sud ( 27 )

Deux porches symétriques se filent dans les environnements du quartier sud. Il ne reste  visible que une partie de droite car encore englobé sous la nouvelle ville. Laisse envisager un autre jardinet de  interieur, se caracterisant par un sol avec une mosaïque blanche avec des lignes perpendiculaires et bandes latérales de tuiles noires. Le mur est décoré avec des panneaux de type IV , decorés par des bandes noires médianes rouges,  le registre supérieur est blanc de stuc avec decorations a relief. Les colonnes sont cannelées et décoré de blanc et rouge et blanc . Les murs entre les colonnes sont en Opus craticium . Une maçonnerie légère qui compose avec des cadres en bois remplie de blocs de pierre apportés de Malte.


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  Jardin Interieur ( 26 )

Le Jardin Interieur des chambres, est un grand lit de fleurs, où l'on cultivait quelque arbres fruitiers, entouré par un canal d'évacuation des eaux en terre cuite. Sur le carrelage dans la partie supérieure des murs ont été restaurés les  avant-toits avec des vases originales en terre cuite (SIME) . Une decoration en stuc  montrant des guirlandes se  terminants par ds patites  tête pour  le goute à goutte de l'eau. Les décorations de mur du jardin pour accueillir un noir et rouge, avec des plantes et des oiseaux en particulier dans le registre inférieur, dans un jeu de perspectives d'expansion, qui va  elargir l'espace.

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Grand Salon Nord ( 24 )

Cette grande salle, probablement une salle pour le déjeuner, située  sur le coté nord  donnant sur le grand Jardin arbré, se donne  avec une belle et riche arcade , il se montre comme une sorte de corps avancé vers le jardin. L ' oecos, construites le long du porche à une construction plus tardive, et le noyau le plus ancien de l'atrium, peut-être dans l'époque d'Auguste, sous la forme de propylon, Avec deux grandes colonnes cannelées et couverte de plâtre blanc. L'espace entre les colonnes a dû être fermés par des portes. Le sol en mosaïque de la salle, est entièrement réalisé en tissé rayé blanc et noir double sur le côté, avec la présence, dans les espaces entre les colonnes de motifs végétaux stylisés. Cette solution architecturale, au caractère fortement monumentale, a été adopté dans les villas des quartiers nord de l'Empire et dans le modèle de Villas Otium, comme le montrent certains des décorations murales. Ajouté plus tard par rapport à la première phase de construction relative à la zone de l'atrium, en même temps que les colonnades s'ouvrant sur le jardin exposé au nord, le grand salon, qui servait probablement également de grande salle à manger, possède sur le devant deux très grandes colonnes en brique, recouvertes d'enduit blanc. Le pavement est en mosaïque blanche et noire, avec sur les seuils entre les colonnes des motifs végétaux stylisés. Les parois sont nues: leur décoration avait selon toute hypothèse été reportée à l'issue des travaux de restructuration. C'est pour cette raison que certaines colonnes de la colonnade de la piscine ont été retirées de leur emplacement d'origine pour être ensuite déposées le long des parois de cette pièce. Deux colonnades symétriques couvrent les ailes du salon, avec des colonnes couvertes elles aussi d'enduit blanc et les parois intérieures décorées en IVe style*, avec des panneaux sur fond rouge et jaune dans la zone médiane. A l'ouest, on voit clairement le prolongement du bras de la colonnade qui devra encore être porté à la lumière sous la via Sepolcri actuelle.

Plan du Quartier des Services de la villa de Poppée à Oplontis
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Salon de Service ( 8 )                                                                                                              Les fresques appartenant au IIe style que l'on découvre sur les parois de ce salon, s'ouvrant sur le portique 9, sont remarquables car on y retrouve certes la structure générale de la décoration avec en bas, comme à l'accoutumée, un podium sur lequel reposent des colonnes architravées* entre lesquelles se dessinent des pans de paysages, mais surtout pour les détails essaimés ici et là ; l'artiste, l'artisan a souhaité, ici comme dans d'autres cas enrichir et d'une certaine manière alléger la rigueur de la décoration, donnant d'ailleurs une preuve de ses excellentes qualités picturales. Au nord, en bas à droite, un panier avec des fruits, recouvert d'un voile très fin, tandis qu'en haut à droite on découvre encore tout le raffinement appliqué pour parfaire la transparence du verre d'une coupe contenant des grenades. De l'autre côté, au sud, en bas, une sorte de tarte repose sur le plan d'un haut support ; en haut, au centre du coté ouest, un bel exemple de masque évoquant les scénographies de théâtre de la tradition grecque hellénistique, à l'origine des ensembles décoratifs du IIe style*.

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Colonnade au Jardin Sud ( 9 )                                                                                                La Colonnade Symétrique à l'autre, presque identique, elle se situe à l'ouest de l'atrium et présente la particularité structurelle d'avoir des colonnes unies par des pans de mur en opus craticium*, avec des encadrements en bois remplis de petits blocs de pierre, entre lesquels vraisemblablement se trouvait une grille : cette astuce permettait probablement de protéger les pièces situées sur l'arrière de la chaleur excessive en été, du froid en hiver. Ces lieux où l'on retrouve un décor sobre appartenant au IVe style*, sur fond rouge ou blanc, comme sous la colonnade, étaient des chambres aux dimensions modestes; dans l'une d'elles on est parvenu a reconstruire le plafond, également décoré. Le cubiculum*, à l'entrée du portique, à coté de l'angle nord-ouest, appartient au IIIe style* et donc à une phase précédente; il est décoré de fresques, sur fond jaune dans la zone basse et dans les panneaux de la zone médiane qui sont séparés par des candélabres et des piliers, tandis qu'en haut le décor est constitué d'éléments architecturaux en perspective sur fond blanc, finement reproduits avec un très grand soin calligraphique.

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Grand Péristyle ( 10 )
Outre le grand viridarium nord qui était en fait le jardin de réception, cet autre jardin avait été créé sur le versant sud de l'édifice de la villa de Poppée ; un jardin différent du précédent, plus petit et plus secret, un lieu idéal pour y savourer en paix les quelques heures de la journée consacrées au repos et à la méditation. Des lauriers y ont aujourd'hui été plantés, un arbuste qui devait à l'époque s'y trouver également. Le jardin est ceint par une colonnade à trois bras (porticus triplex), avec des colonnes en briques habillées de stuc blanc. La décoration des parois internes appartient au IVe style, avec des panneaux sur fond rouge dans la zone médiane. Une décoration en IVe style  enrichit également les architraves* soutenues par les colonnes.

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Péristyle Rustique ( 22 )
Sur la gauche , à travers des pieces et un couloir, se situe le Péristyle Rustique dit aussi  de Service. Les pièces s'ouvrant sur ce petit péristyle intérieur pouvaient avoir de différents usages; elles furent improprement par le passé définies serviles en raison de la présence de certaines pièces réservées aux domestiques, situées le long du coté est, non seulement au rez-de-chaussée mais aussi à l'étage supérieur, auquel l'on accède par un escalier: il s'agit de petites pièces, simplement recouvertes d'un enduit clair. La décoration murale y est probablement pour beaucoup dans la définition de ces lieux car on y retrouve des rayures grises et noires fréquentes dans les locaux réservés au personnel de service mais pourtant aussi dans certains lieux résidentiels, comme on peut le voir dans cette villa, au bas des parois du précédent couloir 20. La pièce 23 suivante donne sur ce péristyle, incontestablement un lieu résidentiel mais il faut bien dire que celui-ci, avec au centre un viridarium* et une fontaine, constitue un autre élément paysagiste entre la véritable zone résidentielle et la zone de la piscine. Il accueille également des lieux réservés aux domestiques, alors que dans d'autres villas ces pièces se trouvaient dans un secteur entièrement séparé.

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Le Laraire  ( 23 )                                                                                                                            Piece de culkte et de devotion, ce lieu résidentiel, de dimensions notables, s'ouvre sur le péristyle* 22 décrit précédemment. Il s'agit d'un larario, un lieu dans lequel on plaçait des représentations des Lari, divinités protectrices de la maison et de la famille, en l'honneur desquelles se tenaient des cérémonies de culte, justement dans cette pièce. L'autel sur lequel les images objet de dévotion étaient placées, généralement de petites statuettes en marbre ou en bronze, est à l'ouest dans une niche ; c'est une embase monumentale et haute en pierre recouverte d'enduit peint. Les restes carbonisés de la poutre en bois au-dessus de la niche présentent un grand intérêt. Les murs de cette pièce sont recouverts de décorations à fresques appartenant au IVe style*, sur fond blanc, avec de fins éléments de décoration de type architectural ou naturaliste.

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Les Latrines ( 21 )

Piece importante et prive de la demeure, les latrines se situent pratiquement au centre meme de la villa.L'ecoulement perpetuel des eaux y mantienaient une certaine hygiene.  Femme et hommes,  etaient separés par un mur encor   visible. Les murs des latrines communes sont entièrement recouverts d'enduit blanc; le long des versants est, nord et ouest, des plans spécifiques percés, probablement en bois, étaient positionnés, encaissés dans le mur; un canal recouvert en cocciopesto* courait au-dessous. Il permettait de nettoyer les lieux en utilisant l'eau du bassin situé à coté de l'entrée de cette pièce. D'autres latrines se trouvent également dans la même pièce, plus simples dans leur structure; elles sont situées le long du coté sud et séparées par un triangle en maçonnerie.

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Les Porches Nord ( 28 )

Les deux porches sur le côté nord de la villa, avec des colonnes enduits de plâtre blanc avec des rainures fines, le long du corps avancés » oecus , créant un état grandiose et monumental.
Au pied des colonnes dans la terre, cour unruisseau d'eau en terre cuite. Le plancher de l'arcade est une mosaïque avec des tuiles blanches avec bande noire sur le côté.
La peinture murale est en quatrième style: la zone inférieure est un fond noir décorées avec des oiseaux et des pots de plantes, la zone médiane alternant panneaux de décorations rouges et jaunes et point de vue architectural, la bande supérieure, un fond blanc, a des kiosques et des cloisons décorées avec le cadre.
Dans l'une de ces arcades furent découverts les quatre statues des Centaures et la statuette de l'enfant avec le canard, attendant d'être redéposés ici. 

Plan du Quartier de reception de la villa de Poppée à Oplontis
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Grand Couloir ( 20 )
Il s'agit là du principal lieu de liaison entre la partie résidentielle de l'édifice, la plus ancienne, et la partie la plus récente essentiellement destinée au soin du corps, c'est-à-dire à la zone de la piscine ; sur les parois de ce couloir, extrêmement large et long, deux rangées de bancs, probablement utilisés pour s'installer en attendant d'accéder à la piscine ou pour se reposer. Le plafond est divisé en différents secteurs carrés par des poutrages ; ces carrés sont décorés avec de grands panneaux appartenant au IVe style*, caractérisés par des divisions géométriques concentriques reliées par des guirlandes et par d'autres éléments végétaux, enrichis de détails, des animaux, des carrés, des têtes de Méduse*, avec grande finesse et élégance. Outre les panneaux centraux on retrouve le revêtement en peinture également sur les poutrages et les hautes fenêtres s'ouvrant sur le péristyle 10.

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La Piscine  ( 14 )

A l'extremite droite de la villa, entourée d'un couloir de peristyle  elegant, la tres vaste Piscine, de 61 m  sur 17 m.On y dessendait pas des escaliers dans l'angle S-E; elle etait entourée d' une belle vegetation luxurieuse qui en assurait la fraicheur. A l'ouest un grand portique, s'etant sur toute la longueur du bassin, avec des couleurs claires, des murs et du sol qui donnaient une grande belle luminosité, accentuées par les reflets du soleil dans l'eau de la piscine. Les derniers travaux en vue de l'agrandissement de la villa furent centrés sur la piscine ; son immense bassin (m. 61 x 17) se caractérise par la présence de certaines astuces ou mesures techniques, l'inclinaison vers le sud pour permettre l'écoulement des eaux par exemple, qui en font l'un des plus beaux exemples de structure destinée aux activités sportives et en général au soin du corps. La piscine était d'ailleurs immergée dans un cadre naturel luxuriant, entourée de près, d'arbres et de plantes parmi lesquelles se dressaient de splendides sculptures en marbre blanc, de très belles copies romaines d'originaux grecs, le propriétaire privilégiant la réunion dans un contexte unique de la végétation et d'oeuvres de très grande qualité artisanale. Une colonnade bordait à l'origine le coté ouest du bassin, donnant sur toute une série de pièces aux fonctions les plus diverses ; sur la paroi interne de ce portique une décoration sur fond blanc appartenant au IVe style*, avec quelques décorations particulières (paysages, éléments végétaux et animaux) très finement exécutées. Les travaux de restructuration de la villa prévoient la réfection de la couverture et le retrait des colonnes trouvées en un lieu différent de celui où elles étaient à l'origine, dans une autre partie des bâtiments où elles avaient été déposées.         

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Couloiur Sud Est  ( 11 )

Ce lieu, à deux bras perpendiculaires, fait le tour et dessert certaines pièces et lieux de réception créés dans la zone de la piscine. Au fond, le bras ouest-est permet d'accéder directement aux espaces et aux pièces situées autour du très grand bassin : sur le côté sud on découvre l'accès à un espace minuscule accueillant le seul secteur productif de la villa, tout au moins en ce qui concerne la partie découverte. Il s'agit d'un petit pressoir à vin qui, si l'on en croit sa très petite taille, ne servait qu'à satisfaire les besoins des habitants de cet édifice. Les fresques du IVe style* recouvrant les parois, principalement sur fond rouge, témoignent clairement du fait que, contrairement à ce qui se produisait dans beaucoup d'autres maisons de Pompéi où, à la même époque, les décorations murales étaient souvent d'un type assez courant, celles de cette grandiose résidence patricienne sont d'une très grande qualité ; pour preuve, les détails au centre des panneaux de la zone médiane, où l'on distingue des oiseaux picorant des fruits. Du IVe style* également, le plafond du bras sudnord est très intéressant et a complètement été reconstruit juste après les fouilles.

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Salle Oecus gauche  ( 12 )

 La forme insolite de ce lieu de séjour est en quelque sorte une adaptation à la conformation particulière du salon de représentation, face au jardin qui borde la piscine et s'ouvrant sur celui-ci au travers d'une grande fenêtre. Les murs de ce salon, de forme polygonale, auquel l'on accédait grâce à un passage situé à proximité de l'angle nordest, n'étaient pas décorés de fresques mais recouverts dans la partie basse d'une plinthe en marbres colorés ; au-dessus on trouvait des panneaux en bois à bossage*. Le pavement était en carrelage de marbre ; il n'en reste que quelques éléments car il fut en partie retiré en prévision de l'installation d'un nouveau pavement, à la suite des travaux en cours dans l'édifice.

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Salle Oecus Droite  ( 13 )

 Parfaitement symétrique à la pièce 12 ci-dessus, cette salle remplissait la même fonction et les peintures qui la décorent sont du même type. Les deux salles communiquent au moyen d'un petit couloir, décoré également en IVe style, passant derrière le salon de réception polygonal et servant de lieu de passage. Un tres grand salon entre ces deux pieces, totalement refait mais qui manque  de ces belles peintures et decoration, a noter juste sa forme large et insolite, qui donne sur le petit Atrium-Jardin donnant l'acces à la piscine.

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Salon de gauche avec petit Laraire  ( 19 )

Cette salle est  en plein dans un schema de pieces  qui consituent un joli et elegant ensamble. Deux salles  egales qui  couronnent une  tres grande salle de reception centrale donnand sur les deux jardins et le Piscine. Le revêtement mural était constitué de marbres colorés dans la partie inférieure. Un autre viridarium, de très petites dimensions cette fois-ci, est visible au travers d'une fenêtre située sur le coté sud. Il est tout à fait semblable aux autres, qu'il s'agisse de la haie ou de la décoration murale. On remarquera l'extrême sensibilité des propriétaires des villas de cette époque pour les éléments naturalistes, réels ou reproduits en peinture, jusqu'à utiliser, dans ce but également, le plus petit espace disponible.       

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Salon Centrale  ( 18 )

Le Salon 18, en étudiant le plan de la villa on notera que la plus ancienne partie de l'édifice obéit à des règles de symétrie particulières, l'atrium constituant le centre autour duquel les différentes pièces se développent. La partie la plus récente de l'édifice respecte des critères architecturaux plus souples et plus libres mais on note cependant une certaine symétrie entre la série de pièces donnant sur la piscine dont ce grand salon constitue le centre. Les murs du salon, ouvert sur le fond par une grande fenêtre donnant sur le jardin nord, étaient tapissés jusqu'à une certaine hauteur de précieux marbres de différentes couleurs; on en retrouve les traces aujourd'hui sur une seule de ces parois. Le pavement était en opus sectile, c'est-à-dire réalisé avec des carreaux en marbre de plusieurs couleurs, dont seule une partie peut encore être admirée. Deux très grandes colonnes occupaient le coté est s'ouvrant sur la colonnade de la piscine ; comme celles de la colonnade elles ont été ôtées en raison des travaux de restauration. Sur les versants nord et sud, deux fenêtres s'ouvrent sur un viridarium* de forme carrée, comme dans le cas de l'espace 16 précédent. Le visiteur qui s'arrêtera au centre du salon pourra admirer, de chaque coté, la succession des jardins internes à ciel ouvert et en perspective, alternés par des espaces couverts, dans un jeux d'ombres et de lumière infiniment suggestif.       

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Salon de droite avec petit laraire  ( 17)

Voici le deuxieme salon  egale  au precedent, probablement destiné à servir de salle à manger; ce lieu est parfaitement symétrique par rapport à l'autre salon 19. Dans chaque pièce on découvre une niche en forme de demi-lune sur le coté est, à l'endroit où à l'origine se tenait une sculpture placée là dans un but décoratif. C'est le plafond qui est le plus étonnant dans cette pièce ; un travail de restauration très minutieux a permis sa reconstruction malgré les très rares fragments. La décoration reprend les schémas décoratifs appartenant au IVe style ; pourtant, si généralement les divisions géométriques sont simplement peintes, elles sont dans ce cas obtenues par un jeu plastique en utilisant des cadres en stuc et en recourant à la réalisation de motifs circulaires ou en forme de losange en sous-cadre, rythmant ainsi la surface et créant une alternance d'ombres et de lumières très suggestive.           

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Salle Viridarium (piece jardin)  ( 16)

 La villa de Poppée se caractérise par ses grands jardins et la richesse de sa végétation, comme on en trouvait généralement dans les grandes villas résidentielles ; elle possédait également de petits jardins internes, à ciel ouvert naturellement, avec une haie centrale, rythmée par des plantes de petites et de moyennes tailles. Les parois étaient décorées de peintures reprenant les éléments de la végétation existante : au milieu de la végétation luxuriante dont la reproduction sur les parois utilise encore le réalisme emprunt d'illusionnisme du IIe style*, d'autres éléments naturalistes sont introduits ; les oiseaux par exemple, ou encore les ouvrages typiques des jardins, comme les bassins de fontaine, dont la présence égaille et enrichie la décoration. La configuration particulière de ces lieux tient probablement au fait qu'ils furent introduits plus tard, s'ajoutant à des pièces contiguës dont il a fallu nécessairement tenir compte de la configuration.

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Hospitaliae  ( 15 )

Hospitalia 15 parmi les pièces donnant sur la colonnade de la piscine, on distingue, du fait notamment de la simplicité de leur décoration, un noyau de pièces situées à l'extrémité nord. Les murs sont en effet recouverts de peinture de fond blanche en haut, rouge, jaune ou noire en bas, sans aucune, même la plus simple, décoration caractéristique du IVe style* présente en d'autres lieux. A ceci s'ajoute le fait que ces pièces sont situées en un point de l'édifice assez retiré par rapport aux autres pièces, pour garantir une plus grande intimité ; ce qui conduit à penser qu'il s'agirait des lieux dits Hospitalia, les pièces destinées aux hôtes, invités à séjourner dans cette résidence de luxe en différentes périodes de l'année.


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Plan Villa  Lucius Crassius Tertius  Oplontis

Villa B : VILLA DE LUCIUS CRASSIUS TERTIUS


Découvert par hasard en 1974 alors qu'on travaillait sur la construction du voisin gymnase du College  Parini, la villa est à environ 300 mètres de la villa de Poppée. Ont été presque entièrement mis en lumière le bâtiment principal et une partie des structures des bâtiments et les rues environnantes. Dans un premier moment on a donné à ce complexe le nom de Villa B par  rapport à la première Villa A dit de Poppée ; elle se trouvée sur une insula inexplorée de la Cité de Oplontis, délimité au Nord par un chemin sur lequel s’ouvrent des boutiques qui ne communiquent pas avec le complexe habitatif, et fourni de pièces d’habitation situes à l’étage supérieur. On croit que l'activité de la villa était principalement destiné à la commercialisation des produits agricoles, et non à leur production. On a retrouvé sur les lieux un sceau sur le quel on crois reconnaître le nom du propriétaire ou le gérant de cette entreprise commerciale prospère, son nom est donc Lucius Tertius Crassius. 

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La Villa B de Lucius Crassius Tertius, a subi les mêmes techniques et méthodes d'excavation que la Villa di Poppea, immédiatement après l'excavation, une phase de protection a été mise en place pour préserver les découvertes trouvées. La consolidation et la restauration conséquente avec la récupération des structures endommagées nous ont permis de préserver ces signes du passé aujourd'hui. L'opération la plus importante consistait en la reconstruction complète, avec les matériaux d'origine, du double péristyle des colonnes en tuf gris de la voisine Nuceriae. Dans cette villa, qui n'est pas ouverte au public, les interventions de restauration structurelle et reconstructive ont été momentanément suspendues en attendant la conjonction souhaitée des deux zones de fouilles oplontines et la création conséquente d'un seul parc archéologique. Cette villa était sur deux étages, au rez-de-chaussée il y avait l'activité productive qui devait consister en la vente et le transport du vin, de l'huile, du garum et des produits alimentaires.Ceci est prouvé par la découverte, dans les portiques qui entourent tous les côtés du péristyle, des centaines de amphore inversé, en rangées verticales parallèles de sorte que la bouche supérieure de la amphore a été inséré dans le pied de la partie inférieure afin d'éviter la tomber et avec l'utilisation optimale subséquente de l'espace. Sur les poêles en pierre brute ont été trouvés des pots (olle) avec des restes d'oléorésine de conifères qui ont été utilisés pour imperméabiliser l'intérieur des conteneurs. 

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 Les pièces donnant sur la cour devaient être utilisées pour le travail, car aucune trace de fresques murales ou de mosaïques au sol n'avait été trouvée, tandis que l'étage supérieur était occupé par le propriétaire ou le gérant de l'activité. La villa B nous donne une idée de la façon dont la vie devrait se dérouler dans une activité commerciale. Une idée qui est renforcée par la vision, l'entrée en pierre dans la cour, les traces laissées par les roues des chars antiques, de amphores empilés dans un coin en attente d'imperméabiliser une nouvelle utilisation et par le fait qu'il est inséré dans un « insula » donnant sur une route sur laquelle il y a des environnements, dans les magasins d'apparence, sans connexion avec la villa et équipée d'une petite maison à l'étage supérieur. Dans l'une de ces chambres, nous avons trouvé un groupe de squelettes, les gens peut-être qui avaient trouvé refuge pour échapper à l'éruption, et avait rassemblé en une seule pièce. Parmi les objets personnels trouvés sur ces squelettes, l'un des fameux « Ori Oplonti » ont été trouvés, colliers, bracelets, bagues, boucles d'oreilles et des pièces d'or en or, argent et bronze. Ces squelettes ont également fait l'objet d'études médicales approfondies pour tenter de connaître leur âge, leur sexe et leur état de santé. Questi ritrovamenti, di dimensioni certo modeste, restano  indubbiamente significati­vi in quanto confermano la presenza ad Oplontis di edifici addensati formanti un agglomerato quindi una piccola citta.  

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Le noyau de ce complexe se compose d'un grand espace ouvert avec du gravier et bordé par une imposante colonnade, une double rangée de colonnes d'argile grise avec des chapiteaux doriques, datant du deuxième siècle. Etais ici probablement le lieu de chargement des marchandises destinées à la vente.. Tout autour,de nombreuses salles, permettais le stockage des amphores pour le vin, l’ huile, le garum et des fruits ; d'autres matériaux ont étais retrouvés sur les lieux, tels que les masses d'équilibrage ou de fruits destinés à la transformation et création du Garum, un vin aromatisé de fruits.

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 L'étage supérieur est entièrement occupé par le quartier résidentiel du propriétaire, qui reste assez ordinaires avec des peintures du quatrième style et un exemple schématique de second style appartenant à la première phase de construction. Parmi les nombreuses découvertes, un coffre-fort  en une structure en bois renforcé de plaques de fer et des bandes, orné de cuivre et d'argent et de bronze équipé d'un système complexe de fermeture, avec sur le front, en lettres incrustées d'argent, le nom grec des fabricants : Pythonymos, Pytheas et Nikokrates, actives dans l'atelier d'Héraclide. Dans l'une des chambres du côté sud se trouvaient les squelettes de plusieurs personnes qui avaient cherché refuge au moment de l'éruption, transportant principalement des pièces de monnaie et des bijoux.


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Thermes de Punta Oncino
ou de Marcus Crassus Frugi

Thermes de M. Crassus Frugi à Oplontis

Parmi d'autres découvertes à la suite de fouilles, il faut d'abord être signalé la presence d'une installation thermale pres de la Punta Oncino, trouvée en 1834 par le general Bourbon Vito Nunziante, qui, voulant creuser des puits artésiens pour alimenter la zone d'eau, il a couru dans une veine souterraine d'eau minérale, dont les vertus thérapeutiques avaient étés constatées. Suite à cela, des levés de terrain ont été lancés, suite à quoi, il y a eu la decouverte de certaines structures murales relatives aux thermes de l'époque romaine. Cette découverte a permis une excavation plus précise de la zone, mettant en lumière toute une série de structures thermales romaines. Ces structures découvertes, dont certaines absides, sont liés aux environnements thermales typiques avec frigidarium, tepidarium et caldarium, équipés de cuves et convenablement chauffés sous le plancher, reposant sur des piliers en terre cuite. Le bâtiment devait posséder les caractéristiques d'un établissement thermal d'une richesse certaine, comme il semble attesté par les nouvelles d'excavation qui parlent, ainsi que les murs peints et les sols en mosaïque, de revêtement de marbre précieux. Cette découverte appelle les connaisseurs et aux érudits, parmi lesquels Raffaele Liberatore, historien et directeur de l'organe officiel d'information du Royaume de Naples.

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Il suivra toute la phase des fouilles en compilant un journal d'informations détaillé des travaux d'excavation, publié plus tard dans les Annales du Royaume des Deux Siciles de l'année 1834. En relation aux inscriptions trouvées sur certains reperts ici retrouvés, il avança l'ypotese d'appartenance de ces Thermes à   Lucius Nonius Florus. Cette interprétation de son proposé le titre du nouveau bâtiment qui était sur le point de s'élever comme "Terme Nonie". Cette supposition de Liberatore, lance l'idée d'intituler le nouveau site thermal  comme Thermes Nonies. Telle supposition fut reanalisé quelque temps apres par l'archeologue Maiuri, directeur des travaux de fouilles à Herculanum. Selon son raisonnement basé sur la découverte d'une inscription retrouvée à Pompéi, datant de 1749, près de la Porte Herculanensis, cette plaque fait publicité de thermes   presentes dans le suburbe de la cité de Pompei:

THERMAE M. CRASSI FRUGI AQUA MARINA ET BALN(EUM) AQUA DULCI IANVUARIUS L(IBERTUS).

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Sur la base de ces hypothèses, mais pas sans objections, les Thermes oplontines furent attribués aux propriétés de Marcus Crassius Frugi. L'agrandissement de la zone d'excavation a également fait objet de nouvelles découvertes concernant une villa patricienne non loin de la station thermale. Les épigraphes et les graffitis suggèrent que c'était la Maison de Crassius Frugi, propriétaire des bains voisins.

La presenza di questa struttura publica termale a Oncino, dimostra  chiaramente l'ipotesi che Oplontis, situata nel  suburbo settendrionale di Pompei, esistesse come vero centro abitativo con struttura cittadina e servizi pubblici.  L'excavation et la détection des présences romaines se poursuivirent jusqu'au premier décembre 1834. À la fin des travaux , nettoyage fut fait,  et Liberatore  dressa une carte des structures retrouvées qui, plus tard, pour faire place à la nouvelle installation Thermale furent indignement enterrés. Aujourd'hui, les signes de ces anciens bains sont visibles dans les étendues de murs extérieurs face à la mer et dans les fondations de l'ancienne Terme Nunziante, aujourd'hui appelée Terme Vesuviane.


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villa D : Villa de Caius Siculius

Villa de Caius Siculius à Oplontis

Une autre découverte importante est celle d'une villa attribuée à Caius Siculius, située à peu de distance des thermes et explorée à partir de 1841, d'après le sceau qui s'y trouve. Les travaux d'excavation qui ont suivi la construction de la ligne de chemin de fer local,  qui a duré environ deux ans, a révélé la présence de pièces avec des murs peints et des sols en mosaïque, ainsi que divers meubles, y compris une table en granit noir, et d'autres objets d'usage courant. D'un certain intérêt, c'était une décoration pariétale, dont une peinture avec une représentation de Narcisse était détachée.
Le bâtiment a été découvert entre 1841 et 1843 pendant la construction du chemin de fer. Un plan des structures faites à l'époque nous donne une idée partielle de ce que le bâtiment aurait été. Le plan, récemment redécouvert, révèle une partie d'un péristyle avec des pièces attenantes qui pourraient avoir été des espaces de réception. Le rapport publié par Michele Ruggiero, ces pièces étaient décorées de fresques murales et de sols en mosaïque, éléments qui suggèrent immédiatement une villa résidentielle donnant sur la mer.

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Beaucoup de meubles récupérés confirment cette hypothèse; Parmi eux, il y avait une table de granit noir, un cupidon et un bassin de marbre, tous envoyés au Musée national de Naples.
Un autre plan, appartenant au dossier des archives de la Surintendance, montre trois espaces, au sud desquels se trouve un péristyle, probablement flanqué à l'ouest par un couloir et un autre espace ouvert. De toute évidence, la lecture des deux plans est hypothétique et, entre autres problèmes, il est difficile de les corréler. Au delà, un cachet de bronze  appartenant au propriétaire de la villa, Caius Siculius C. Filius, probablement un affranchi engagé dans la production et le commerce; il est donc probable que la villa possédait un fundus , divers ectars de terrain, où se déroulaient les activités agricoles.

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Enfin, également conservé à Naples, fait partie d'une fresque détachée lors de fouilles qui représente le mythe de Narcisse. Il apparaît nu, son seul couvrant un manteau sur ses épaules, qui est noué sur sa poitrine et tombe sur son dos. Le personnage debout se penche en avant, plaçant sa main droite sur un pilier alors qu'il admire sa propre image au printemps sous ses pieds.

 À côté du printemps, il y a un Cupidon, tandis qu'à gauche, parmi les rochers, apparaît la nymphe Echo, son regard tourné vers Narcisse, dont elle est désespérément amoureuse. 

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Enfin, une brève mention doit être faite sur Rovigliano, une petite île (des cailloux..) suggestive et très petite située presque en face de l'embouchure de la rivière Sarno, mais toujours dans le territoire municipal de Torre Annunziata, dans lequel les murs d'un monastère bénédictin IX-X siècle. et par la suite une tour du seizième siècle a chevauché des structures de l'ère romaine, probablement liées à un sanctuaire d'Hercule, pour lequel déjà dans les temps anciens, comme Plinie l'Ancien témoigne, il a été appelé Petra Herculis. 

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