7a - Neapolis     
Capitale Tyrrhénienne
                                       


htzrtjzrjzryj

La légende de la naissance et de la formation de l'ancienne Naples plonge ses racines dans l'Antiquité. À ses origines, le littoral napolitain était divisé en deux bras de mer distincts, séparés par le mont Echia, le promontoire du Pizzofalcone et, à sa base, par l'île de Mégaris, aujourd'hui Castel dell'Ovo. La partie occidentale, correspondant aujourd'hui aux quartiers de Chiaia et Caracciolo, était la plus exposée aux intempéries et à la force de la mer ; la partie orientale, plus abritée, constitue aujourd'hui le quartier de Santa Lucia et Piazza Plebiscito. Cette dernière, de par sa position, servait de canal d'évacuation des eaux pluviales provenant du nord de Naples. Ces eaux, descendant des collines entourant Vomero et les Camaldoli, se rassemblaient aux alentours de la Piazza Plebiscito et de Santa Lucia, avant de se jeter dans la mer. L'îlot de Mégaris constituait alors le centre de distribution de ces eaux.

jrzjzyrjzyrj

En résumé, on peut dire que la colline du mont Echia était, dans l'Antiquité, détachée du continent, formant une sorte de zone isolée au milieu des eaux marécageuses.
Les premières traces de présence humaine remontent au IXe siècle avant J.-C., avec l'installation initiale de peuples troglodytes sur l'île de Mégaris. Plus tard, pour une meilleure sécurité défensive, ils migrèrent vers le promontoire de Pizzofalcone ; sa position élevée, dominant la mer, en faisait un lieu d'une grande importance stratégique pour la région. D'autres peuples atteignirent ensuite ces rivages, parmi lesquels ces premiers peuples sont mentionnés dans les premiers récits de l'Énéide. En effet, Énée, ayant fui Troie avec sa famille et un groupe d'hommes à bord de navires, se dirigea vers le centre de la mer Tyrrhénienne, atteignant ainsi les côtes italiennes actuelles. Face à la richesse de la végétation et à la fertilité de la région, certains de ses hommes décidèrent de s'y installer, laissant le reste des navires poursuivre leur route le long de la côte, probablement celle du Latium, et donc de la fondation de Rome.

;ryryilril

Selon Hérodote, historien grec du VIe siècle avant J.-C., un peuple nommé Ausones s'installa sur nos côtes, d'abord à Mégaris, y formant un premier centre établi pour des raisons défensives, puis sur le promontoire voisin de Pizzofalcone, et d'autres encore sur les îles avoisinantes du golfe, Capri, Ischia et Procida. C'est là que fut fondée la première colonie antique de Phalerum Campano, calquée sur la cité grecque de Phalerum, un port athénien typique. Ce premier établissement prospéra grâce à une économie basée sur l'agriculture et, bien sûr, la pêche. Toutes ces théories, qu'elles soient supposées ou non, reposent sur un fondement historique, car la ville prit plus tard le nom de Parthénope, en l'honneur de la sirène Parthénope, l'une des trois filles d'Achéloos, qui, par une nuit de tempête, fut rejetée morte sur les rivages de Phalerum. Le poète Lycophron, dans son Énéide, relate et confirme ce qui suit : « Après sa victoire sur les Sirènes, Ulysse quitte cette terre immaculée ; l’une d’elles, Parthenope, fille d’Achéloos, fut emportée par la mer déchaînée et rejetée sur les rivages de Phalère, où un sanctuaire fut érigé en son honneur, où elle fut vénérée et adorée, faisant de ce lieu le pays des Sirènes… » Aujourd'hui encore  les napolitains donnent à leurs ville,   une claire denomination faisant reference aux Sirenes.

;ryryilril

Il est clair qu'il s'agissait du Phalèrum Campanien, et non du Phalère grec ; la distance nous a permis de trancher et d'en avoir la certitude.

Parthénope ne connut jamais un grand développement, si ce n'est pour son importance stratégique dans la prévention d'éventuelles attaques maritimes. De ce fait, Parthénope devient un avant-poste de l'expansion grecque des Cumiens, qui, au VIe siècle, dominaient la plaine du golfe où ils s'étaient installés. Les cités présentes ici étaient toutes sous la domination des Cumiens, jousque la plus lointaire provence de salerne, qu'elles partageraient plus tard avec les Étrusques jusqu'à l'arrivée des Romains. Parthénope et toutes les villes environnantes étaient étroitement liées à la tradition grecque ; Herculanum, Oplontis, Stabies, Pompéi et Nuceria resteraient toujours des villes d'influence grecque marquée, jusqu'aux batailles ultérieures contre les peuples de l'intérieur, les Samnites, puis, bien sûr, Rome. Entre le VIIe et le VIe siècle avant J.-C., les Étrusques quittèrent le centre de l'Italie et se dirigèrent vers Cumes avec l'intention de s'étendre le long des côtes jusqu'en Campanie.


;ryilrylryil

Face à l'insistance des attaques, Cumes décida de déplacer le centre névralgique de l'ancienne Naples vers une zone plus élevée de la province. Ils choisirent l'espace délimité par les bras du fleuve Sebeto qui, descendant des collines voisines de Vomero et de Camaldoli, formaient une zone seche, de surcroît dépourvue d'un accès direct à la mer..

Dans la partie supérieure de cette zone, naquit cette nouvelle ville, initialement nommée Partenope. Cela contraignit la ville à se diversifier par rapport à l'ancien centre maritime de Palepoli, l' ancienne cité qui demeura un village maritime dépendant de Parthénope, située plus au nord.

En 530 av. J.-C., les troupes romaines prirent l'avantage sur les Étrusques, qui avaient déjà conquis les Cumiens. Rome ambitionnait d'étendre les frontières de ses provinces, et ces territoires campaniens constitueraient les premières terres dominées par Rome, prélude à la grande expansion de l'ensemble du territoire italien.

rtyjzrjytkr

Rome dominerait tout le golfe de Naples, du Cap Misène jusqu'à l'extrême côte après Salerne, et toutes les villes présentes seraient soumises à la puissance romaine. Pour marquer sa domination, Rome transforma la ville de Parthénope, initialement limitée à la partie nord du plan napolitain, bordée par l'actuel quartier du Musée, avec sa porte principale, identifiable comme l'actuelle Porte San Gennaro. Elle menait directement à l'ancienne Agora grecque, le forum antique de Parthénope. Plus tard, Rome souhaita donner à la ville une empreinte plus romaine. Elle agrandit la cité grecque de Parthénope, la caractérisant par le plan symétrique typiquement romain avec ses cardines et ses décumani, et étendit la première ville au-delà de ses limites initiales. Par la suite, comme pour Pompéi, la nouvelle ville se dota de remparts plus vastes que son propre territoire, et des portes furent ouvertes pour faciliter le commerce et les échanges. Les Romains lui donnèrent le nom de Néapolis, « ville nouvelle », en référence à l'ancien village côtier qui portait déjà le nom de Palépolis, « vieille ville ». Sous domination romaine, Néapolis connut une expansion considérable et acquit une importance croissante pour la région, notamment grâce à sa superficie, devenant la plus grande ville de la province.

jeykjetkt

Néapolis et Parthénope vivaient côte à côte, du moins durant les premiers siècles, étroitement liées à la mer : la vie économique, politique et sociale de la ville tirait profit du commerce maritime et fluvial, notamment de l’agriculture, qui assurait un revenu stable à la province. Cette vocation de cité maritime, qui, aux époques hellénistique et romaine, plaçait Néapolis au même rang que de nombreuses autres villes, provinces et colonies romaines, la plaçait sur un pied d’égalité avec d’autres cités, provinces et colonies romaines. La côte napolitaine, grâce à son climat agréable, devint une destination prisée des patriciens et des nobles romains, apportant opulence et loisirs à la région. Jusqu’à la chute de Rome, les provinces et colonies campaniennes s’affirmèrent ; c’est à juste titre à cette époque que la richesse naturelle et traditionnelle de ces lieux fit de ces provinces des destinations privilégiées.  Par la haute estime envers cette belle colonie "la Campanie", Rome permettra aux campaniens de continuer à utiliser les anciens idiomes à fort caractère grecque, pour la vie quotidienne; se caractérisant et mettre en évidence dans les Arts Théâtrales,  les Neapolitains vont utiliser la langage grecque,  le romain en revanche, était exigé  dans les  actes important bureautiques.

jrzyjkzryjzry

Autrefois, Néapolis et ses provinces côtières et intérieures étaient très prisées par Rome, qui en faisait un joyau parmi ses provinces. Grâce au Vésuve, la province produisait les meilleurs vins, exportés dans tout le monde romain. L'artisanat et la construction y étaient renommés dans toute la péninsule italienne, faisant de la Campanie la province romaine par excellence. Dans ces villes campaniennes, la richesse et l'élégance d'un style grec affirmé étaient mises en valeur, thèmes que Rome connaissait depuis ses conquêtes grecques et qui, en Campanie, étaient particulièrement exaltés. Herculanum, Oplontis, Stabies, Nuceria, Pompéi, Sorrente, Baïes, Misène, ne sont que quelques exemples de villes campaniennes où l'élégance était à son apogée. Aujourd'hui encore, malgré les ravages du temps, les fouilles archéologiques ont permis de restaurer et de mettre en lumière l'opulence et la beauté de ces cités qui ne demandent qu'à être redécouvertes, et donc à revivre…

Nous voici donc au terme de ces chapitres consacrés à Rome et à Néapolis, un clair épilogue à notre visite des villes romaines de Campanie, et à leur histoire, leur naissance et leur constitution jusqu'à leur destruction par le Vésuve, en l'an 79 de notre ère.

Page 8 sur 8Suivant

Google Analytics

Google Analytics est un service utilisé sur notre site Web qui permet de suivre, de signaler le trafic et de mesurer la manière dont les utilisateurs interagissent avec le contenu de notre site Web afin de l’améliorer et de fournir de meilleurs services.

Facebook

Notre site Web vous permet d’aimer ou de partager son contenu sur le réseau social Facebook. En l'utilisant, vous acceptez les règles de confidentialité de Facebook: https://www.facebook.com/policy/cookies/

Twitter

Les tweets intégrés et les services de partage de Twitter sont utilisés sur notre site Web. En activant et utilisant ceux-ci, vous acceptez la politique de confidentialité de Twitter: https://help.twitter.com/fr/rules-and-policies/twitter-cookies